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Parcours Vita de Douala : Fin de l’impunité après les dérives du directeur Valentin NJOH

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La Communauté Urbaine de Douala a décidé de remettre de l’ordre dans la gestion du Parcours Vita. Par décision dûment signée, Monsieur NJOH Valentin Emmanuel est suspendu de ses fonctions de Directeur du Parcours Vita de Douala, avec effet immédiat. L’intérim est assuré par Monsieur MOUKETE EKOUME, Chef de la Division des Affaires Juridiques et du Contentieux, qui cumule désormais les deux fonctions pour garantir la continuité du service public.


Une décision salutaire qui marque une étape importante dans la restauration de l’autorité, de la discipline administrative et de la bonne gouvernance au sein des infrastructures sportives d’intérêt communal.


Une suspension motivée par des actes graves d’insubordination


Selon la décision, plusieurs considérations ont conduit à cette mesure ferme :


Le Parcours Vita, transféré à la Communauté Urbaine de Douala conformément au protocole d’accord, doit être géré sous l’autorité exclusive du Maire de la Ville, tel que le prévoit l’article 200 alinéa 2 du Code Général des CTD.


Or, le Directeur sortant se serait illustré par une défiance permanente vis-à-vis du Comité de Gestion, bloquant ainsi son fonctionnement normal.


Ses actes d’insubordination à répétition envers le Président du Comité de Gestion ont paralysé l’efficacité et la performance du Parcours Vita.


Des comportements illégaux et dangereux pour l’image de la Ville.


Le rapport administratif évoque des agissements « désobligeants et manifestement illégaux », parmi lesquels :

agressions physiques et verbales envers des partenaires, dont le gestionnaire de l’unité de pisciculture ; blocage et interdiction d’accès aux entreprises partenaires, notamment Orange, pourtant engagées dans des missions légales sur site ; rétention ou production tardive des comptes d’emploi ;

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entrave à l’accès des camions de l’entreprise adjudicataire chargée de construire un complexe sportif ; refus de signer les documents officiels de passation de service avec son prédécesseur.


Autant de faits qui mettent en péril non seulement le fonctionnement du Parcours Vita, mais aussi l’image de la Communauté Urbaine de Douala.


Un comportement aggravé par une prétendue “protection” ministérielle


L’un des éléments les plus préoccupants relevés par les autorités municipales est la posture adoptée par M. NJOH Valentin, se présentant faussement comme étant “protégé” par le Ministre des Sports et de l’Éducation Physique, le Pr Narcisse Mouelle Kombi.


Un argument fallacieux utilisé pour défier l’autorité du Maire de la Ville et se soustraire aux règles de discipline administrative.


Cette tentative d’intimidation institutionnelle a été jugée inacceptable, constituant une atteinte grave à l’ordre hiérarchique.

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La Communauté Urbaine de Douala réaffirme son autorité


En prenant cette décision, le Maire de la Ville de Douala adresse un message clair :


La discipline administrative n’est pas négociable.


Aucun agent public ne saurait se placer au-dessus de la loi.


La suspension de M. NJOH Valentin s’inscrit ainsi dans la volonté de garantir :


la bonne gouvernance des infrastructures sportives ;


la protection des partenaires institutionnels et privés ;


l’amélioration continue du service public ;


le respect strict de la hiérarchie et des textes en vigueur.


La décision sera publiée en français et en anglais, conformément aux prescriptions réglementaires.


Une mesure symbolique et nécessaire


Par cette action déterminée, la Communauté Urbaine de Douala montre qu’elle reste vigilante, souveraine et engagée dans la gestion exemplaire des équipements publics.

Le Parcours Vita, infrastructure emblématique et très fréquentée, se devait de retrouver calme, discipline et efficacité.


Avec cette suspension, la Ville de Douala trace une ligne rouge : la dérive, l’indiscipline et l’usurpation d’autorité ne passeront plus.




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