PDVIR : MBASSA NDINE évalue les travaux.
- Vichal Dikobo
- il y a 4 jours
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Le maire de la ville de Douala, Dr ROGER MBASSA NDINE a présidé le vendredi 20 juin 2025 dans la salle Rudolph Tokoko de l'hôtel de ville à Bonanjo, la 8ª session du comité de pilotage du Projet De Développement Des Villes Inclusives Et Résilientes (PDVIR) a quelques jours de la fin du projet.
Tout en félicitant les partis engagés dans le projet pour les réalisations estimé a 70%, la maire de la ville hausse le ton et demande plus de rigueur pour l'atteinte des objectifs fixés.
Pour le Maire de la ville, le projet PDVIR s'achève le 30 juin 2025. Et dans l'attente que le contrat arrive a expiration, il faut retenir que sur un montant de 95 milliards 600 millions, la ville a apporté 36 milliards, soit 38,52%. Le taux d'exécution globale en ce jour est estimé à 93% ce qui corresponde à environ 31,5 milliards des travaux déjà exécutés. Pour le reste des travaux, le délai est fixé à la fin du mois de juin 2025.
<< Nous la CUD a pris des reliquats qui ont permis de financer les travaux supplémentaires entre autres: le tronçon Pk11- Fin goudron Logpom d’une longueur d’environ 3,7km, et du tronçon CCC- Saint Michel qui fait 1,5 km et les deux sont en cours de construction ou en cours d’achèvement .
Nous avons la station de traitement des Boues de vidange, la voie entrée bille- zone industrielle, qui sont les projets déjà achevé>> releve Stéphane MBOUNTCHA, chef de l'unité technique de liaison du PDVIR à Douala.
Pour le maire de la ville Dr ROGER MBASSA NDINE, le bilan aurait été meilleur n'eut été de nombreuses difficultés freinant le projet entre autres : la pluie.


Dans une présentation sommaire de l’état d’avancement des travaux à la presse , ce dernier a fait également mention des travaux de proximité dans la Zone Malanguè- Mbedi exécutés à 95% , des travaux des voix de proximité dans la zone de Dogpassi dont le taux d’exécution est de 96%. » L’une des voies réalisée ici, dessert le Centre médical d’arrondissement où le Pdvir a construit un bâtiment R+2 entièrement équipé pour en améliorer les capacités d’accueil ». Les travaux seront achevés entièrement avant le jour prévu pour la fin. Présentée comme l’un des projets achevés, la Station de traitement de boue de vidange de Gombè, est un ouvrage à très fort impact environnemental. Il permettra, dit monsieur Mbountcha, de juguler le déversement anarchique des boues de vidange dans la nature.
Pour conclure, le maire a, fait savoir que le bilan aurait été meilleur (taux d’exécution à 100%), n’eut été de nombreuses difficultés qui ont émaillé la mise en œuvre du PDVIR . Stéphane Mbountcha cite entre autres la non prise en compte de l’aspect climat (saison des pluies) dans la convention de financement ce qui complique l’exécution du marché, la faible capacité de certaines entreprises à mobiliser le personnel. Il note également la multiplicité d’acteurs qui doivent intervenir , le Mindhu, le Mincaf le Minmee, le Minader….., le laxisme des missions de contrôle qui n’aident pas le maitre d’ouvrage à prendre les bonnes décision et à temps, l’oubli des câbles par les concessionnaires qui très souvent ne sont pas signalés et la remise en place fait perdre du temps.
VICHAL DIKOBO S
699233518/670376078
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