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Douala, le RDPC face à la manœuvre d'Issa Tchiroma: entre agitation populaire et absence d’électorat réel

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Bonaberi sous tension politique : deux foules, une vérité


Dimanche 5 octobre 2025. À Douala, plus précisément à Bonaberi, l’ambiance politique a pris une tournure singulière. Alors que le RDPC tenait son grand meeting de campagne dans cette zone stratégique de la capitale économique, une foule inattendue et bruyante, aux couleurs du FSNC, faisait son apparition bien avant l’heure officielle du meeting de leur leader, Issa Tchiroma Bakary, prévu en fin de soirée.


Dès 16 heures, des groupes de militants se réclamant du FSNC occupaient les abords du site du meeting du RDPC, créant une confusion notable, troublant la quiétude des lieux et soulevant des interrogations légitimes : s’agissait-il d’une provocation préméditée ? D’une tentative de récupération d’audience ? Ou simplement d’un agenda volontairement superposé ?


Une stratégie d’occupation de l’espace médiatique ?


Le RDPC, fidèle à sa discipline organisationnelle, avait mobilisé ses militants pour un meeting structuré, programmé, et centré sur les grandes lignes du programme et édifié les militants sur le choix du Président Paul Biya, candidat naturel du parti à sa propre succession. Les interventions y étaient claires : mobilisation électorale, vigilance citoyenne, et appel au vote massif.


Face à cela, le déploiement prématuré et désordonné des militants de Tchiroma, sans cadre ni autorisation claire, a été perçu par certains observateurs comme une stratégie de perturbation, visant à détourner l’attention médiatique de l’événement central : la démonstration de force et de maturité politique du RDPC à Bonaberi.



Une foule sans cartes d’électeurs : la grande contradiction


Mais le plus frappant n’a pas été l’agitation. Ce fut le vide électoral. Interrogés hors micro, plusieurs des militants arborant les insignes du FSNC ont reconnu ne pas posséder de cartes d’électeurs. D’autres ont admis ne pas être inscrits sur les listes électorales. Des témoignages qui confirment une réalité froide : la majorité de cette foule n’a aucun pouvoir électoral réel.


Autrement dit, ce n’est pas la popularité de circonstance qui décide d’une élection, mais le vote des citoyens inscrits, organisés et engagés.


Pendant que le FSNC s’agitait dans les couloirs de la communication, le RDPC, lui, travaillait sur le terrain et continuait sans se laisser distraire dans le message de sensibilisation.


Le RDPC ne se contente pas de faire du bruit. Il prépare la victoire dans les urnes. C’est cette organisation qui fait toute la différence. C’est cette rigueur qui garantit une transformation effective de la mobilisation en voix réelles, au soir du scrutin.


Le message est clair : ce n’est pas la rue qui élit un président, c’est l’électorat


La présidentielle n’est pas un concours de cris, ni un spectacle de masse. C’est un acte républicain, qui nécessite inscription, mobilisation et discipline. Les militants de certains Partis Politiques l’ont bien compris. Ils n’envahissent pas les meetings des autres. Ils se préparent, dans le calme, à faire parler les urnes.


Le meeting nocturne de Tchiroma n’a donc été, au final, qu’un feu d’artifice médiatique sans impact électoral. Beaucoup de bruit, peu de bulletins.


À quelques jours du scrutin, le RDPC appelle ses militants à rester concentrés, vigilants et sereins. L’avenir du Cameroun se joue dans les urnes, pas dans les provocations.


Issa Tchiroma a peut-être déplacé une foule, mais le RDPC déplacera les électeurs. Et c’est cela qui, le 12 octobre prochain, fera toute la différence.



VICHAL DIKOBO S

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