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Conseil Régional du Littoral : la polémique enfle autour du bureau exécutif

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Le bureau exécutif du Conseil régional du Littoral continue de faire couler beaucoup d’encre et de susciter de vives réactions au sein de l’opinion publique locale. Au cœur de la controverse : la présence du nom de Wandji Thomas dans un poste jugé stratégique par de nombreux observateurs et leaders d’opinion de la région.


Le mardi 16 décembre 2025, la salle des fêtes d’Akwa a servi de cadre à la session de plein droit du Conseil régional du Littoral, consacrée à l’élection de l’exécutif régional, des membres du bureau ainsi qu’à la mise en place des différentes commissions techniques.


À l’issue des travaux, l’honorable Banlog Polycarpe a vu sa confiance renouvelée par les conseillers régionaux du Littoral, confirmant ainsi sa position à la tête de l’institution. Toutefois, autour de ce renouvellement, un nom cristallise les critiques et alimente une polémique persistante : Wandji Thomas.


Une nomination qui divise


Pour plusieurs acteurs sociaux et politiques de la région, la présence de Wandji Thomas dans le bureau exécutif pose problème. Une question revient avec insistance dans les débats populaires :

« Le Littoral n’a-t-il pas de fils et de filles capables et légitimes pour assumer ce rôle ? »


Ces voix critiques dénoncent ce qu’elles qualifient de “dérives imposées”, s’interrogeant sur le fait que ce type de situation semble, selon elles, se reproduire principalement dans la région du Littoral, alors que dans d’autres régions du pays, les postes de décision sont confiés à des personnalités considérées comme autochtones.


Le RDPC pointé du doigt


La colère de certaines populations va plus loin. Elles mettent directement en cause le Secrétariat général du RDPC, et plus particulièrement Jean Kuete, accusé par ces dernières d’installer le désordre au sein du parti en imposant des choix qui ne respecteraient ni l’équilibre régional ni les sensibilités locales.


Selon ces mêmes sources, la récente circulaire du parti appelant au respect strict de la discipline, présentée comme non négociable, est perçue non pas comme un rappel à l’ordre républicain, mais comme un forçage politique visant à faire taire toute contestation.


Une fracture identitaire en gestation ?


Dans les rues de Douala et au sein des communautés du Littoral, certains discours deviennent plus alarmistes. Des leaders communautaires évoquent l’existence d’une “main cachée” qui chercherait à affaiblir politiquement les peuples du Littoral en les plaçant, selon leurs termes, sous la domination d’intérêts extérieurs à la région.


Sans détour, une frange de la population estime que le poste occupé par Wandji Thomas touche à des questions sensibles et stratégiques, relevant de ce qu’elle considère comme les “secrets et équilibres internes” de la communauté régionale.


Une exigence claire : le retrait du nom contesté


Face à la montée de la grogne, une revendication s’impose dans les discours populaires :

  • le retrait pur et simple du nom de Wandji Thomas de la liste du bureau exécutif,

  • et son remplacement par un autochtone du Littoral, présenté comme plus à même de défendre les intérêts, la culture et la cohésion de la région.


Alors que les autorités politiques appellent au calme et à la discipline, la polémique, elle, ne faiblit pas. Une chose est certaine : le Conseil régional du Littoral débute son nouveau mandat sous le signe de la contestation, révélant une fracture profonde entre décisions politiques et attentes populaires.



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