Bonendale : une route en détresse, une mairie mobilisée, mais bloquée par CAMWATER
- Vichal Dikobo
- 26 sept.
- 2 min de lecture

Les populations de Bonendale n’en peuvent plus. Les nids-de-poule se transforment en cratères, les flaques d’eau deviennent des pièges mortels, et chaque jour qui passe, la route déjà en lambeaux, continue de semer désolation et de faire des victimes. Face à l’urgence, la Mairie de la ville de Douala a décidé d’agir. Mais un obstacle majeur freine cette volonté : la société CAMWATER.
Depuis plusieurs mois, les habitants de Bonendale, dans l’arrondissement de Douala 4e, vivent un véritable calvaire routier. L’axe principal qui relie ce quartier au reste de la ville est dans un état déplorable, au point de mettre en danger permanent la vie des usagers. Les accidents se multiplient, les motos tombent, les voitures s’embourbent, et les piétons avancent dans la peur et l’indignation.
Une volonté politique ferme étouffée par une inertie technique
Consciente du drame que vivent les populations, la Communauté Urbaine de Douala, sous l’impulsion dynamique du Maire de la ville, Dr Roger MBASSA NDINE, a engagé des démarches claires et rapides pour réhabiliter cet axe vital. Les équipes techniques étaient prêtes, les moyens mobilisés, les études réalisées… mais un acteur freine inexplicablement le processus : CAMWATER. Plus précisément au lieu dit Sergeo Polo
En effet, les tuyaux d’eau potable de cette société sont installés en surface ou à faible profondeur sur la chaussée. La Mairie, dans sa rigueur administrative, a saisi CAMWATER pour demander le dégagement de ces installations afin de permettre les travaux. Mais depuis des semaines, voir des mois, rien ne bouge. Une inertie incompréhensible, voire coupable, quand on sait les enjeux humains de cette route.
Les populations montent au créneau
Excédées, les populations de Bonendale multiplient les cris de détresse et les appels à l’aide. Pour elles, il est inacceptable qu’un projet salutaire pour leur sécurité et leur développement soit bloqué par une société censée œuvrer au bien-être collectif.
> « Nous avons perdu trop de proches sur cette route ! Que CAMWATER dégage ses tuyaux et laisse la mairie travailler ! » dernièrement, un homme a été tué par un camion, s’exclame un habitant visiblement en colère.
La ville de Douala, toujours au service du peuple
Face à cette situation, la Mairie de Douala réaffirme sa détermination sans faille à réhabiliter la route de Bonendale. Il ne s’agit pas d’un luxe, mais d’une nécessité vitale, d’une urgence sociale. Pour la ville, chaque jour de retard est un jour de trop.
Le Maire de la ville appelle une nouvelle fois CAMWATER à sa responsabilité, pour accompagner les efforts de développement et de sécurisation de nos infrastructures, au lieu de les entraver.
Assez de morts, assez de blocages !
La route de Bonendale ne peut plus attendre. La mairie est prête. Le peuple est prêt. Seule CAMWATER bloque encore la machine. Il est temps que cela cesse. Pour que Bonendale respire. Pour que Bonendale avance. Pour que Bonendale vive.
VICHAL DIKOBO S
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