"À partir de ses définitions, le Mariage est un ensemble de symboles tournant autour de l'estime, la considération, le respect, la convivialité et l'amour. Le Larouse définitif le Mariage comme étant un lien contractuel entre un homme et une femme dans le but de fonder une famille. Une définition qui sciée plutôt bien avec cet injonction dit-on de Dieu :"Allez, soyez fécond et remplissez la terre !" "L'homme quittera son père et sa mère et s'attachera à une femme. Il deviendra les os de ses os et elle la chair de sa chair et tous deux ne feront qu'une seule personne." Voilà une autre définition du Mariage selon la bible. Et le Mariage en fin est un alliage de plusieurs états d'être, entre autres : La différence, les humeurs, l'habitude, les principes etc. Où, chaque étape de la rencontre à son aboutissement est un symbole remplit de nostalgie lorsqu'on y pense. Permettez nous de vous balader dans un film écrit du scénario d'un Mariage chez les Sawa Bantous ! "
Il y a cet adage africain :" La vipere au champ est une affaire des enfants. Mais une fois à domicile, elle devient une priorité des anciens" qui définit nettement le Mariage. En effet ! Parce quand se fait la rencontre la période pubère à peine dépassée, on n'est loin de s'imaginer qu'un moment viendra où ce ne sera plus notre affaire, mais une affaire des familles et des peuples. Un timide regard, l'envie d'être avec l'autre, la multiplication des opportunités pour arriver jusqu'à l'autre, où de fois haine et jalousie précèdent le bonheur, l'approche, la résistance et enfin l'accord mutuel de se mettre ensemble.
Sexe, passion, complicité, émotions, haut et bas, compréhension, procréation et au final la décision de se marier. Les proche parents sont alertés et la procédure est déclenchée. Chez les Ndonga, un peuple bassaphone, le étapes doivent respecter le Mbɔg (La confrerie). Mɔ́hɔh ma bikohóo ma bisu (le premier vin du soir) à la mesure de itɛŋ équivalente à dix litres. Ensuite, Mɔ́hɔh ma bikohóo ma yéléh máa (le deuxième vin du soir) à la même mesure que le premier et en fin Mɔ́hɔh ma bikohóo maháa (le troisième vin du soir) à la mesure du Ŋgag (la dame Jeanne) l'équivalent de vingt litres. Nous vous expliquons mieux. La journée chez les Ndonga comme d'ailleurs chez plusieurs peuples Sawa Bantous, se termine à l'ombrage d'un arbre de la concession familiale le très souvent derrière les habitations : les cases à l'époque très ancienne, aujourd'hui derrière les maisons. Ça palabre et la majeur partie des décision du bon fonctionnement de la famille y sont prises. C'est ainsi qu'aillant remarquée la présence d'un nouveau visage qui est venu parfois derrière un frère de la fille voulue ou soit même et ramenant ce vin, qu'un patriarche va attirer l'attention de tous qu'il ne comprend pas pourquoi, ils reçoivent la visite de ce dernier et surtout la raison du vin en présent, plus d'une fois. L'assemblée des palabreurs lui dennera raison et l'orateur de lui poser la question de savoir la signification de son geste répété. Le concerné va répondre en toute courtoisie, qu'il a l'habitude de passer par là. Il a été intéressé par une beauté et donc, il s' est permis de se rapprocher des siens. Et comme cela ne se fait pas bras balants, il a juger mieux de rapporter du vin. Il va être apprécié pour cette tenue respectant l'ancestralité, mais n'obtiendra pas de suite une réponse favaroble à sa préoccupation plutôt un rendez-vous. C'est le symbole de la convivialité et du respect qui déroule le tapis au tacquer porte.
Le Toquer porte
Ikumb li likoka (Ndonga) ou Jumba la djombɛ (Ngal'éwalɛ) ou encore ékure di dikoka (Iŋkóho). L'intéressé honore le rendez-vous ou il lui est concrètement dit la démarche à suivre pour cette partie. Il ira se parer. Il annoncera sa venue par le biais du secrétaire de la famille, qui lui donnera réponse en fonction de la disponibilité de toutes les partie prenantes. Il arrivera le jour dit avec dans ses bagages un bouteille de liqueur quelconque pour l'ouverture de la séance, un rhum de plantation généralement appelé le whisky aux quatre côtés, de la kola, du bitakola, des aubergines chez certains, du vin rouge, de la bière, des sucreries et une enveloppe d'argent chez certains peuples. Ces présent seront pris et un rituel qui n'est autre que le culte des morts sera exécuté pour donner sens à l'alliance qui se scelle. Parce qu'en réalité ce sont par ces ascendants défunts que vient le droit de la matérialisation de cette cour où se passe le théâtre. Cela marque le deuxième symbole, celui de la reconnaissance envers les pères fondateurs. Ce qui ouvre donc les portes aux fiançailles.
Les Fiançailles
À la sortie du tocquer porte, une liste des présents pour le Manēbè ma likíi, malabē ma diba, miyébé mi aug : les fiançailles est dressée et remise à l'intéressé qui prendra rendez vous et qui devra honorer ce dernier. Le même procès est respecté. Annoncé d'arrivée, repose de disponibilité et respect de la date. Les présents sont presque identiques mais un peut plus volumineux car, l'on sort de la famille nucléaire pour le toquer porte à la grande famille. Les présents sont acceptés et la question maintenant de savoir la quelle des filles est le centre d'intérêt de l'intéressé. Une mise en scène va être lancée avec la présentation des autres filles de la famille, jusqu'à la destinée. Cette dernière sera accueillie par les acclamations et des youyous. Une fois sur la scène, la bouteille du whisky à quatre côtés va être ouverte, le liqueur mis dans un verre puis l'orateur va demander à la fille si la famille doit boire, celle-ci va donner son ok. L'orateur va lui rappeler que dans la famille, quand ils boivent, ils ne crachent plus. Le verre va lui être remis pour confirmer l'homme avec qui elle compte passer le restant des jours de sa vie. Ce qu'elle fera et ce qui déclenchera des youyous à nouveau. À la fin, les deux amoureux que se mettent déjà aux mêmes couleurs. Un autre verre de whisky est remplie cette fois pour être partager à toute l'assistance sous forme d'alliance. Un repas d'alliance sera également partager en familles. Ce repas est offert par la famille de la fille. Trois envellopes d'accord sont remises parmi les présents. Il s'agit de l'accord du père, 'l'accord de la mère et l' accord de la fille. Cette étape traversée, donne droit de la fille à son époux. Les symboles de la confiance, de la considération et encore du respect sont une fois de plus observés. Place à la prise et la discussion des liste dot.
La Dot
Par catégorie, les listes des présents pour les hommes, les femmes et dans la moindre mesures de filles prises en avance, sont âprement discuter entre les orateurs et à la sortie, un terrain d'attente est trouvé. Une période de rassemblement des présents s'active. Les échanges mutuelles permettent de caler une date de commun accord. Le jour dit la famille de l'epoux rapplique avec les présents, le retard est à proscrire. Une fois sur les lieux l' ouverture de la cérémonie est faite par l'ouverture d'une bouteille de liqueur. Il faut noter que les bouteilles de whisky d'ouverture s'accompagne toujours de leurs coussins. Coussin ici ce n'est pas le coussin du coussin que vous connaissez, mais c'est une appellation d'une somme d'argent qui ferait selon les mythes Sawa Bantous ne pas faire peser un présent. Une fois que c'est fait le secrétaire de la famille de la mariée s'accordent avec le parlementaire de la famille de l'epoux sur l'authenticité de la liste et alors les présents sont amenés au fur et à mesure. Aussi de qualité que soient les présents, il y aura toujours les supercheries sur la norme et la qualité pour extorquer un peu d'argent en plus au beau. Une fois cette partie terminée, la jeune fille est sortie définitivement pour prendre place au près de son époux, les femmes prennent la relève, c'est à leur tour que la coupure du met de pistache traditionnel est fait. Il doit être cuit car il y va de la qualité de l'épouse. Ce met et bien d'autres mets seront remis à la famille de l'epoux. un6 contrat de mariage coutumier est établi et s'en suit les réjouissances. La Dot a un symbole fort de la haute consideration envers sa dulcinée et surtout de la restauration du respect de cette dernière au sein de sa famille.
Le mariage civil et religieux
Les mariés selon la coutume, vont par la suite se présenter devant les hommes c'est à dire devant un officier d'état civil et son secrétaire pour prêter des serments et recevoir des sermons de même qu'à l'église devant Dieu par le biais d'une autorité religieuse selon l'obédience. Le film du processus de mariage se poursuit avec l'immortalisation de ces moments, le vin d'honneur généralement offert par la famille de la mariée et s'achève par un banquet offert par la famille de l'epoux. Vu le long procèssus du mariage, certaines personnes dans la joie intrinsèque d'avoir fait le parcours, prenent du plaisir à dire : "Ne se marit pas qui veux, mais qui peut ! "Le symbole dernier ici est celui de la consécration. Et après la fin de cette lecture film du mariage que notre rédaction a eu le plaisir de partager avec vous, vous comprenez maintenant mieux le pourquoi de notre titre : Le Mariage : que de symboles !
MBAP'A NTON'A NYAMSI NDIEH MBAPE
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