Il faut aller jusqu’au Pays de Galles pour la rencontrer, en mer Celtique pour y laisser mourir ses préjugés. Et jusqu’à Bristol pour l’y voir travailler. Il y a en elle de la poésie anglo-saxonne et des chants religieux en beti ou en bassa.
Il y a des mondes qu’elle met en relation. C’est beau et c’est triste à la fois d’avoir à annoncer qu’Olivette Otele est la première femme noire titulaire d’une chaire d’Histoire en Grande-Bretagne où elle enseigne l’histoire coloniale. Et c’est jouissif de lire son Histoire des Noirs d’Europe de l’Antiquité à nos jours, élu meilleur livre en 2020 par le Guardian et History Today. Une lecture qui coïncide, mais est-ce un hasard, avec la Journée internationale de commémoration des victimes de l’esclavage et de la traite transatlantique.
Les choix musicaux d'Olivette Otele
Reniss Manamuh
Bob Marley Exodus
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