La Commission des droits de l’Homme du Cameroun passe en revue les maux et plaies des populations autochtones, à la faveur de la journée internationale qui leur est dédiée.
Accaparement des terres, exactions, attaques physiques, verbales ou écrites, la discrimination…sont le lot des peuples autochtones au Cameroun. La convention N°169 de l’Organisation internationale du travail précise pourtant que les peuples autochtones du Cameroun doivent jouir des protections nationales, régionales et internationales spécifiques à eux. Il s’agit de l’occupation d’un territoire spécifique ou de l’attachement à ce territoire ; de la perpétuation volontaire de caractéristiques culturelles qui pourraient comprendre les aspects touchant à la langue, à l’organisation sociale, aux valeurs religieuses et spirituelles, au mode de production, ainsi qu’aux lois et institutions ; de l’auto-identification et de la reconnaissance par les autres groupes en tant que collectivité distincte ; d’une expérience d’assujettissement, de marginalisation, d’expropriation, d’exclusion ou de discrimination.
A la faveur de la journée internationale des populations autochtones, célébrée chaque 9 août, La Commission des droits de l’Homme du Cameroun dénonce « l’exclusion dont sont victimes les populations autochtones au Cameroun et l’absence de reconnaissance de leurs Droits en matière d’accès à la terre, à leurs territoires ancestraux et aux ressources naturelles ». Le droit des peuples autochtones est l'ensemble des dispositions juridiques internationales visant à protéger les 370 millions de personnes (ainsi que leurs modes de vie) composant les peuples autochtones.
Cette discipline aspire à protéger leurs modes d'organisations sociales, économiques et politiques ainsi que leurs conceptions politiques, sociales, économiques et culturelles grâce à un cadre juridique adapté et mondialement reconnu.
VICHAL DIKOBO S
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