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BWADIBO : LA QUESTION DE DEVELOPPEMENT MAL PERÇUE ; SUITE DE L’AFFAIRE...


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"Il y’a un adage Sawa très connu qui dit, nous citons : «Quand tu veux avoir un son équilibré du Tam Tam, il faut le taper des deux cotés.» fin de citation. C’est la raison qui amène le confrère Alphonse DJENE, journaliste Major à terminer par «Affaire à suivre...», l'article qu’il a rédigé et qui a été publié sur le blog Bekwali.com où son chapo dit, nous retranscrivons : «Deux familles sur cinq que compte ce village sont contre l’idée de développement impulsée par le chef de la petite localité située dans l’arrondissement de Dibombari.» Fin de la retranscription. Et pourtant notre descente sur le terrain, laisse ressortir que ce sont plutôt quatre familles sur cinq et une partie importante de la cinquième famille qui sont en désaccord avec la dite affaire. Que se passe-t-il réellement à Bwadibo ? Pour le comprendre nous vous invitons à lire notre article enquête sur l’affaire du développement dit mal perçue."


La Génèse du différend


Dans la manœuvre un reçu de versement circule, faisant ressortir que « Agissant pour le compte de la communauté villageoise de Bwadibo, ELONGO KINGUÉ Samuel, chef traditionnel de 3ème degré reconnait avoir reçu de Monssieur MBAFE KONKOU Albert, commerçant demeurant à Douala agissant pour le compte de la société de transformation des bus Mickel Sotrabus Sa, la somme de trois cent cinquante millions de Francs Cfa. Cette somme représente l’acompte du produit de la vente convenue et arrêtée d’une parcelle de terrain rurale non bâti à Dibombari au lieu dit Bomono Gare, d’une superficie de trois hectares (3 ha), mètres carrés à prélever de l’immeuble plus grand objet du titre foncier numéro 15795 du département du Moungo. Le solde, soit la somme de 100 millions Fcfa sera versé de la manière suivante ; dix millions au plus tard à la date du 30 de chaque mois à compter du mois de novembre 2023 jusqu’au 30 Août 2024 ».


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Ce n'est pas tout. Un autre reçu, cette fois d'un montant plus important pour une superficie encore plus inportante.


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Ces actions de ventes illicites et non collectives, ont été stoppé par une contestation communautaire.


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Le refus de sa majesté Samuel ELONGO KINGUÈ de partager l'argent pour des raisons connues de tous «Nous avons beaucoup de retard dans ce village. Il n’y a pas de case communautaire, pas d'électricité. J'ai convoqué les notables pour des actions à mener. Trois sont venus. On avait cette promesse de vente. Quand l’argent est tombé. J'ai fait une grande assise et les gens ont voulu que nous partagions cet argent. Nous n’avons plus d'espace, c’est alors que j’ai pensé à certaines réalisations. D'abord l’aménagement des édifices phares comme les temples EEC et l’Eglise catholique. L’acquisition de 1000 mètres carrés pour la construction d'une case communautaire de 2 niveaux multi fonctionnelle. Nous avons fait appel à un architecte qui a commencé par les lieux de culte, notamment l’église catholique et le temple EEC ». « Il y a parmi les fils du village, un qui m’a demandé de terminer la toiture de sa maison en chantier, ce que j'ai refusé pour éviter l’effet de suivi. Je lui ai demandé d'attendre la fin des travaux ce qui va rester on va donner à tout le monde. Le reliquat sera partagé aux enfants de Bwadibo. Encore qu'il faut mettre en tête que le problème de B9 n’est pas fini, ce monsieur peut réclamer son argent on va faire comment ? Nous avons donc décidé de rendre compte à la population à la fin des travaux avec tous les justificatifs. Ce qui sera fait. Je suis seulement surpris que des individus mènent des actions contre moi. », explique-t-il en citant nommément les mauvais acteurs de l’ombre: « Lui même Abel qui fait cette campagne de sabotage, je lui ai d'abord remis 2 millions FCFA pour la construction de la barrière du temple EEC, il a bouffé. Rien n’a été fait. J’ai donc tout bloqué. Voilà pourquoi vous entendez tout ce qui est dit là. Donc il n’y a aucun argent à partager pour l’instant. On attend les fins des travaux ». L'autorité traditionnelle sensé être l'auxiliaire de l'administration, donc bon atbitre, injecte en continue l'essence pour éteindre le feu social qu'il a lui même allumé. Maladresse ou avarisme ?


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La carrière de sable à ciel ouvert n'appartient pas pour le village Bwadibo représenter par son chef mais plutôt à l'individu Monsieur ELONGO KINGUÈ représentant de la carrière de Bwadibo.


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Les natifs de Bwadibo des autres familles se plaignent, contextent et écrivent à qui que ce soit, c'est un perd temps, un feu de paille pour M. Samuel ELONGO KINGUÈ. Leur chien aboit, sa caravane au rouleau compresseur passe.


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Et 1,


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Et 2, et puis quoi ?


Le Revers des faits sus présentés


Ce n’est pas la gestion financière de 450 millions Fcfa issus de la vente de près de trois hectares à un opérateur économique, encore moins le partage de ce butin qui font réellement problème. Dans cette affaire aux allures d’un film western, Les chefs d’accusions claires comme l'eau de riche sont :

- la décision unilatérale de la chefferie de vendre les terrains du B9 sans l'accord des 5 familles du village,

- la mauvaise orientation de ses fonds qui proviennent de la vente des lots sur la parcelle dite B9 (la réfection église EEC Bwadibo, achat de la parcelle pour la future chefferie alors que Bwadibo est un village avec tes terres à l'infini),

- Le manque d'infrastructures de loisirs et d'éducation physique et sportive pour épanoui la population,

- Le manque de l'école primaire, ni secondaire liées à l'état,

- L'insalubrité grandissante et la pollution des bords du fleuve qui faisait autrefois la fierté et la beauté de notre village,

- La délinquance juvénile grandissante lié au manque d'encadrement,

- La mise sur pied des titres fonciers individuels de tous les espaces de la communauté villageoise qui appartenait autrefois aux différentes familles qui constituent le village Bwadibo et pourtant nos aïeux avaient déjà fait le partage depuis des dizaines de générations,

- L'accaparement de toutes les sources de revenus du village pour le bien d'une seule et même personne (chef du village) pour ne citer que celà.


En effet, la localité Bwadibo, havre de paix se voit être détruite par son propre chef. Contrairement aux dires contenus plus haut, il revient après nos enquêtes qu'aucune famille n’a mandaté le Chef du village et ses soit-disant Notables de vendre les terres issues de la rétrocession présidentielle. Car il ya deux interdictions de vente sur le site B9. Celle du MINCAF et celle du gouverneur du littoral. Le chef n'a jamais daigné respecter ces restrictions toujours en vigueur. Les terres rétrocédées par le chef de l'état, sont destinées à être réparties équitablement entre les cinq familles qui constituent le village de Bwadibo. Le nœud du problème actuel est qu’aucune assise officielle n'a été organisée par le chef dans le but de partager les terres, ni l'argent, encore moins d'asseoir une politique communautaire sur la question ! Les populations disent même ne pas vouloir de cette vente, encore moins de cet argent. Leurs terrains ancestraux ne sont pas à vendre. Ils réclament ainsi l'entièreté des terres. Les terres de la communauté villageoise de Bwadibo ne sauraient être la propriété d’un seul et même individu, soit-il un chef. Elles appartiennent au Natifs. D’ailleurs les libellés des titres fonciers sont assez claires "Communauté villageoise." Il y a une plainte qui a été déposée au tribunal de grande instance de Mbanga pour annuler ses ventes illicites de 600 et 450 millions et l'affaire est toujours en cours. Les natifs de Bwadibo ne sont pas des mendiants encore moins les ennemis d'un développement dont le processus est normal et sain ; mais plutôt contre celui unilatéralement impulsé par le chef et ses acolytes de notables.


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Parlant développement en quoi les constructions, encore personnellement envisagées par le M. ELONGO et ses complices, des chapelles d’église évangélique ou catholique développent elles un village ? Bwadibo est un village cosmopolite, où depuis quelques décennies, se sont installées au fil du temps, plusieurs types de d'obediences religieuses. Si la perception du développement pensée par seul le chef et ses complices au détriment des populations est ainsi, il faudrait dont également bâtir pour les autres croyances non catholique et non évangélique. Comment un chef peut il acheter un terrain à Bwadibo, sous prétexte qu'il va construire une case communautaire ? C'est absurde et dépourvu de sens, puisqu'en réalité, une rétrocession du lot de GABSIA (22 hectares) a été faite pour l’implantation de toutes les infrastructures communautaire entre autres, le stade de foot, la case communautaire, le Marché, l’hôpital, le cimetière, l’école publique, la gendarmerie, le collège public etc. et pourtant à ce jour seul un minuscule bâtiment faisant office de bureau administratif de l’école suscitée et plus rien d'autre et ce voilà trois (03) ans. Il est bien pour le chef et ses complices de savoir que ce qu’ils font pour les populations sans le consentiment des populations est contre les populations.


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Ici bas, le plan d'occupation du sol du lotissement GAPSIA, la parcelle de 22 hectares qui a été rétrocédée au village et où devait figure le marché, l'école publique, le stade de foot, le cimetière et autre. mais tout cela n'existe pas.


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Face à une telle situation, les populations de Bwadibo ne réclameront rien d’autre de vive voix que, l'arbitrage des autorités compétentes pour le recadrage de Sa Majesté afin que la répartition équitable du patrimoine communautaire de Bwadibo soit respectée comme l'ont fait leuts aïeux de peur que n'advienne l'insurrection.


Affaire à suivre...


CELCOM DES FILLES ET FILS DE LA COMMUNAUTÉ VILLAGEOISE DE BWADIBO

/MBAP’A NTON’A NYAMSI NDIԐ MBAPƐ

(+237) 652 266 078 / 699 798 144

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