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Après la « Can sucrée », nous voici avec les problèmes qui nous reviennent en plein dans la figure



Lire la tribune du Secrétaire général du Cpp, un parti politique camerounais de l’opposition.


APRÈS LA « FÊTE »…


Nous voici après la CAN, la « CAN SUCRÉE »… Nous voici avec les problèmes qui nous reviennent en plein dans la figure.


Enseignants du secondaire…L école est bloquée pour cause d’enseignants qui « ont trop supporté » le mépris, les injustices et la clochardisation. Le blocage avait d’ailleurs commencée par la mesure « géniale » du Gouvernement d’arrêter les cours à 13h00 pendant la CAN. Au moins ce blocage à un sens.


Électricité…Nous sommes passés de « coupures » intempestives à « délestages systématiques ». Apparemment, pour les dirigeants, « Nous sommes des Noirs qui doivent rester dans le Noir ».


Eau… À la rareté s’est ajoutée le retour du choléra. NOSO…Encore des morts, des blessés, des pleurs. Toujours l’impasse d’une situation « sous contrôle ». Les ministres qui circulent en gilet pare – balles continuent d’exiger la présence effective aux postes des fonctionnaires sans gilets pare – balles. Et la suspension des salaires des personnes qui tiennent plus à la vie qu’à l’assentiment des ordres ministériels marche à fond !


Détournements des fonds publics. On attend, on attend, on attend…La justice ne vient pas. Le temps du Président fantôme continue de s’imposer sur le temps du peuple.


Vie chère…No comment. Les temps à venir ne s’annoncent pas reluisants. Hautes instructions…Les hautes instructions accentuent la Haute Cacophonie, entretien de Hauts Scandales et aboutit à Hauts Déboires pour les populations. Hautes instructions, piètres résultats.


Il ne sert à rien d’occulter la réalité. Les mêmes causes produiront les mêmes effets. Les problèmes que nous avons refusé de résoudre hier nous reviennent aujourd’hui de façon plus compliquée et plus violente. Chaque jour, un peu plus, les normes sont écartées et les écarts normalisés.


Ce que nous refusons de faire dans le calme, la vie nous oblige toujours à le faire dans les larmes. Réveillons- nous ! Cessons de croire que les choses changent d’elles-mêmes. Il ne sert à rien de dénoncer l’injustice et l’arbitraire d’un système si l’action n’est pas organisée pour y mettre un terme (Ruben Um Nyobe).


Seule la lutte libère (Thomas Sankara).


À bon entendeur…


Franck Essi

11 mars 2021




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