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Ô SANG DE NOS MARTYRS & HÉROS !


"Le 08 Aout de chaque année, un rideau noir se lève dans les cœurs de tous les camerounais, en particulier du peuple Sawa car, Tét’ékombo Rudolf DUALA MANGA BELL le fils de MANGA NDUMBE véritable figure de prou de l’anti-colonialisme et surtout de l'expropriation, trahi et arrêté fut assassiné par pendaison à Douala ce jour dit en 1914 à 5 h du soir et avec lui son fidèle secrétaire et frère Adolf NGOSSO DIN de même que d’autres fils du Cameroun, entre autres : MEBENGA M’EBONDO dit Martin Paul SAMBA, Le Roi des Batanga Willian MADOLA MA DIMALE, Les Lamido de Kalfu et de Mindif."


L’expropriation, la goutte d’eau sous le joug colonial qui a débordé le vase et versé du sang.

Ségrégation et expropriation

Pour comprendre la terreur qui endeuille la ville de Douala au mois d’août 1914, il faut remonter au projet d’extension et de modernisation de Douala, imposé par le boom économique du pays, l’accroissement démographique de la ville et les nécessités d’hygiène et de salubrité dans les quartiers. Au prétexte que la cohabitation avec les autochtones indispose les Européens, le plan directeur conçu et présenté en 1910 par vonRohm, l’administrateur de Douala, consacre la ségrégation. Il prévoit la division de la ville en trois zones: un secteur pour l’établissement des services publics et des résidences pour les Européens, un secteur pour les Duala (les quartiers Neu Deido, Neu Akwa et Neu Bell), et entre les deux secteurs, une zone tampon (freie zone) d’au moins un kilomètre de large.


Douala, Kamerunstag 1912

Les Duala, déjà submergés par les Européens sur les rivages du Wouri, sont appelés à déguerpir du plateau Joss où doit s’installer la ville blanche. Mais il est entendu que le déguerpissement se ferait à l’amiable. Les négociations s’ouvrent entre les chefs et l’administration. D’accord au départ sur le principe d’un arrangement, les chefs se rétractent devant l’étendue des terres sollicitées, la modicité du montant d'argent proposé et les conditions de relogement des populations à déplacer. L’administration est ainsi amener à envisager l’expropriation. Le décret d’expropriation, rendu public le 15 janvier 1913, s’appuie d’abord sur la disposition du traité consacrant l’abandon total à l’Allemagne, par les Douala, de la souveraineté, du droit de légiférer et du pouvoir d’administration du territoire. Ensuite sur l’ordonnance impériale du 14 août 1896, considéré comme la base de la législation foncière au Cameroun. Repris plus tard à son compte par l’administration coloniale française, cette ordonnance stipule ceci: "Sous réserve des droits de propriété ou d’autres droits réels que des particuliers ou des personnes morales, que des chefs ou des collectivités indigènes pourraient prouver, de même que sous réserve des droits d’occupation de tiers fondés sur des contrats passés avec le gouvernement impérial, toute terre à l’intérieur du territoire de protectorat du Kamerun est terre de la Couronne comme étant sans maître, sa propriété échoit à l’Empire". Pour les Duala, par contre, ce décret et l’expropriation, entrée dans sa phase d’exécution, constituent une violation du traité signé le 12 juillet 1884 entre les rois Duala et le négociant Eduard Woermann. Le traité précise, sans ambiguïté. "Les terrains cultivés par nous et les emplacements sur lesquels se trouvent les villages doivent rester la propriété des possesseurs actuels et de leurs descendants".


Port de Douala, Kamerunstag 1914

La décision de l’administration coloniale est d’autant impopulaire, qu’elle vient se greffer à un autre sujet de mécontentement. Jadis intermédiaires obligés entre les firmes allemandes et les populations de l’hinterland, les Duala sont désormais supplantés par les négociants européens. La position d’intermédiaire conférait du prestige et des avantages dont la perte est vécue comme un drame, en particulier par l’élite. La résistance qui s’organise autour du roi des Bell, a donc aussi des allures de révolte d’une classe en voie de paupérisation. Né en 1873, fils aîné du roi MANGA NDUMBE, DOUALA MANGA BELL a été formé à l’école allemande. A la mort de son père, le 2 septembre 1908, il hérite du trône des Bell, et est intronisé deux ans plus tard, au cours d’une cérémonie solennelle présidée par KUMA MBAPPE, le chef supérieur de Bonabéri. Sa formation, son séjour en Allemagne, sa fine connaissance des mœurs et de la civilisation européenne et des milieux politiques berlinois, le désignent naturellement pour porter l’étendard de la contestation. Ses nombreuses démarches auprès de l’administration buteront sur un homme au caractère inconciliable, le gouverneur Gleim, par ailleurs soupçonné de ne pas rendre fidèlement compte à sa hiérarchie des prétentions des douala. Les chefs Douala décident alors de saisir directement la métropole; ce qui est fait par un télégramme adressé au Reichstag, le 09 novembre 1911. Le 08 mars 1912, une autre correspondance, signée de DOUALA MANGA BELL et aussi vaine que la précédente, est adressée au Parlement. Pendant trois ans, à l’instigation de DUALA MANGA BELL, destitué le 4 août 1913, les chefs Duala bombardent le chancelier de l’Empire, le Bureau colonial (le ministère des colonies n’existe pas) et le reichstag de pétitions.



DUALA MANGA BELL, empêché de porter personnellement la cause Duala en Allemagne, y sollicite les services d’un avoué et d’un avocat, qui réussissaient déjà susciter la bienveillance des milieux politiques berlinois quand éclatent la guerre et l’affaire dite de la haute trahison. Il réussit aussi à organiser le voyage clandestin de son secrétaire et parent NGOSSO DIN, délégué à Berlin. Les femmes Duala jouent leur partition en réussissant à emballer les documents important de cette mission dans les feuilles de Miondo des paquets de vrais Miondo comme présents du voyageur.


Adolf NGOSSO DIN

Trahison

Face au fossé qui s’élargit entre l’administration et les populations Duala, MANGA BELL en stratège envisage la rupture de la collaboration avec les Allemands. Sans en peser toutes les conséquences, il aurait alors tenté de rallier d’autres chefs supérieures à la cause Duala. C’est ainsi qu’il aurait envoyé un émissaire au sultan IBRAHIM NJOYA. Sur ce dernier point de l’histoire du Cameroun, la polémique prospère. Un ouvrage intitulé Histoires et coutumes des Bamun, publié par l’Institut français d’Afrique noire (Ifan) en 1952 et rédigé sous la direction du Sultan IBRAHIM NJOYA, peut aider à éclairer cette énigme de l’histoire du Cameroun. Voici le récit qui y est fait de l’ambassade de RUDOLF DUALA MANGA BELL à Foumban, auprès du sultan IBRAHIM NJOYA : "Il arriva que DUALA, fils de MANGA, envoya NDANE. Vendu depuis longtemps aux gens de la forêt, NDANE venait informer NJOYA du conflit qui existait entre Allemands d’une part et français et anglais d’autre part; c’est par lui que DUALA, fils de MANGA, conseillait à NJOYA de commencer la lutte contre les Allemands dans son pays. Le roi NJOYA envoya des messagers pour dire à DUALA, fils de MANGA : Les Allemands sont mes pères, et lui est comme mon frère, comment dès lors pourrais-je entrer en guerre contre eux?" Puis, il arrêta NDANE et le livra aux autorités allemandes à qui cette façon d’agir ne déplut pas. Les Allemands se préparaient à la guerre, contre la France et l’Angleterre. Ils découvrent les préparatifs de guérilla. Des faits qualifiés de haute trahison au procès du 07 août 1914.


DOUALA MANGA BELL & MEBENGA M'EBONO (Martin Paul SAMBA)

Mort

NDANE fut mis en prison, et, peu de temps après, DUALA MANGA, fils de MANGA NDUMBE, était arrêté. Le colonel Zimmerman lui permettra d'enlever ses chaînes pour dire au revoir à sa reine et à ses princes. RUDOLF DOUALA MANGA BELL aurait pu s'enfuir, mais il décida de revenir le lendemain pour faire face à sa mort. Le 08 août 1914, le gouverneur Karl Ebermaier proclama : je cite : " Gens de Duala, Je m’adresse à vous pour vous annoncer que MANGA (RUDOLF) BELL est condamné aujourd’hui à la pendaison parce qu’il s’est montré un traître au Kaiser et à l’Empire." Fin de citation ; et ce même jour, à 5h du soir, le sang de Tét’ékombo RUDOLF DUALA MANGA BELL coula sur Douala au Cameroun ; ces mots furent ses derniers "Vous pendez du sang innocent. Vous me tuez pour rien. Les conséquences seront bien plus importantes." Tandis qu’à Ebolowa, MEBENGA M’EBONDO dit Martin Paul SAMBA est fusillé par un peloton allemand.


MEBENGA M'EBONO (Martin Paul SAMBA)

sont dans la même mouvance assassinés, le roi des Batanga William MADOLA.



Ainsi que les Lamido de Kalfu et de Mindif.


Abus d’autorité et malversation

La proclamation signée du gouverneur Karl Ebermaier, est placardée sur les principales places de Douala. L’avis officiel du gouverneur continue, précisant les charges qui valent un tel châtiment au roi des Bell : "Il a reconnu, au dernier moment, qu’il avait été poussé par la crainte de la vengeance de ses concitoyens, de ceux que vous connaissez tous, qui, par crainte, restent secrètement à l’arrière-plan, qui couvent du poison et séduisent le peuple. Que le sang de MANGA retombe sur ceux qui l’ont poussé sur le chemin du crime! Que celui qui ne veut pas devenir lui-même un traître, comme DUALA MANGA et ses aides, qu’il s’arrache à ces séducteurs, qui restent secrètement dans l’ombre et préparent du poison! Celui qui a des intentions loyales sera le bienvenu. Le Gouvernement du Kaiser sera toujours juste et reconnaissant envers les aides loyaux et les fidèles sujets. Ce que vous déplorez est la conséquence des menées de ces hommes des ténèbres qui –le Gouverneur le sait- ont toujours été à l’œuvre pour exciter le peuple, le maintenir dans la terreur par leurs poisons et le garder sous le joug à leur profit. Arrachez-vous d’eux et vous serez heureux. Manga lui- même, à sa dernière heure, a prié son peuple qu’avec sa mort, la fidélité au Kaiser et l’obéissance envers le Gouvernement puissent revenir dans le cœur des Douala."




Ces Visages là…




RUDOLF DOUALA MANGA BELL est né le 24 avril 1873 à Douala. Il était le petit-fils du roi NDUMBE LOBE BELL également appelé King Bell qui avait lui signé un traité dit "de protection" avec l'Empire allemand en 1884. RUDOLF DOUALA MANGA BELL étudie le droit à l'école gouvernementale allemande avant de venir en 1891 pendant cinq ans dans la famille Österle, à Aalen, comme enfant d'accueil. Durant cette période, il apprend l'allemand et en est influencé à vie. En 1897, Il retourne dans ce qui était alors appelé "Kamerun" pour aider son père à gouverner le royaume de Douala. Il épouse Emily ENGOME DAYAS et succède à son père MANGA NDUMBE le 2 septembre 1908. DUALA MANGA BELL était le chef de la résistance contre l'expulsion des Douala de leurs maisons ancestrales. Certaines personnes le conçoivent comme le père du nationalisme et instigateur de l’indépendance du Cameroun.



ADOLF NGOSSO DIN est une figure de la résistance et du nationalisme au Cameroun. Il fut le secrétaire du chef Duala Rudolf DOUALA MANGA BELL. Accusés de haute trahison par les autorités allemandes, ils furent tous deux pendus le 8 août 1914 dans l'ancien commissariat de police de Douala.




WILLIAM MADOLA MA DIMALE, né en 1832 à Bonghaele fut le Roi du Grand Batanga Ndowe est un village de pêcheurs et une station balnéaire du littoral camerounais, plus précisément à Kribi. Allié indéfectible de Tét’EKOMBO RUDOLF DUALA MANGA, il est lui aussi lors de la première guerre mondiale de 1914 arraché à la vie par assassinat le 08 Août 1914 par les allemands qui l’enterrèrent à Ntdoua. Le reste de son palais en vestige est encore visible de ce coté du pays. C’est jusqu’en 1957 que les membres de sa famille sont allés chercher sa dépouille au village Ntdoua, un village Ngoumba situé à 50 Km de l’arrondissement de Bipindi lolodorf.




MARTIN PAUL SAMBA, de son vrai nom, MEBENGA M’EBONO est un camerounais originaire de la région du Sud, département de la Mvila, Arrondissement d’Ebolowa 1er est né vers 1875 et meurt en 1914. D’ethnie Bulu, MEBENGA M’EBONO voit le jour dans le petit village de Metoutou-Engong dans la localité de Biba situé dans l’arrondissement d’Ebolowa 1er département de la Mvila au Sud du Cameroun. Le jeune Samba va perdre ses parents étant très jeune. Son père MEBENGA M'EBONO meurt avant sa naissance, alors que sa mère MENGUE M'EYI va mourir quelques temps après sa naissance. Orphelin de père et de mère, son oncle OBOM EBONO l’accueille et quelques années plus tard émigrent dans le petit village Akok, dans l’arrondissement d’Akom 2. Chasseur de profession, il initie le petit MEBENGA M’EBONO à la vente des produits de chasse dans la ville de Kribi afin de se procurer des produits de première nécessité. La bravoure et l’initiative du jeune garçon, seront remarquées par le commerçant de la firme allemande, le nommé ISSAMBA frère cadet du chef VEAH, chef Batanga de Kribi et ami intime de son oncle OBAM EBONO qui l’adopta plus tard. Une fois ensemble MEBENGA apprend très vite, au bout de quelques mois il devient incontournable pour son nouveau tuteur. Par une simple salutation en allemand (guten morgen), le jeune homme va attirer l’attention du capitaine Kund, qui plus tard va le confier au lieutenant Von Curt Morgen. Après ses exploits en qualité de soldats dans le sud(Kribi), sud-ouest(Buea), Adamaoua (Ngaoundéré et Tibati), le jeune homme ira continuer ses études militaires en Allemagne en 1891. Une fois en Allemagne le jeune MEBENGA M’EBONO est baptisé Martin Paul Samba, nom qu’il portera jusqu’à sa mort. En 1891, Martin Paul Samba accède à l’Académie militaire allemande où il devient officier. En 1894, il retourne au Cameroun résoudre le problème de la révolte anticoloniale qui gagne progressivement le terrain sous les ordres Lieutenant Hans Dominique jusqu’à 1900 date à laquelle il démissionne de l’armée. Martin Paul Samba ne reste pas indifférent face à la répression allemande sur les camerounais. En 1902, il se lance dans le commerce afin de mieux préparer sa résistance. En 1912, il s’engage dans un combat sans fin contre l’armée Allemande avec la coalition des chefs Duala et Ewondo. Il est arrêté le 1er août 1914 par l’allemand Von Hagen qui l’enfermera ensuite à la prison centrale d’Ebolowa. Samedi 8 août 1914, jour de son exécution, Martin Paul Samba refusa de se faire bander les yeux dans l’esprit de voir ses tireurs en face. Il sortit de sa poche un mouchoir blanc, qu’il agita. Les balles passaient sans oser le toucher, ceci se répétait à plusieurs reprises, et SAMBA était toujours debout. Par la suite, il plia son mouchoir et dit « je n’ai pas peur de la mort » puis il dit enfin « tuez-moi mais vous n’aurez jamais le Cameroun » c’était là ses dernier mots.


LES LAMIDOS DE KALFU ET DE MINDIF AINSI QUE BIEN D’AUTRES NATIONALISTES OUBLIES DE L’HISTOIRE…

C’est une abomination et une désolation pour le blog Bekwali.com qui dans son élan de restitution des évènements du 08 Aout 1914, de constater que rien n’existe vraiment sur ces deux nationalistes même pas une photo pourtant leurs noms figures bel et bien dans la liste des premiers nationalistes kamerunais assassinés le 08 août 1914 et dans certains ouvrages aux côtés de : Martin Paul Samba de son vrai nom MEBENGE M’EBONO (officier dans l'armée allemande, diplômé de l'Ecole Impériale de Berlin), Rudolf DOUALA MANGA BELL (chef Douala), William MADOLA MA DIMALE (Chef Batanga- Lolodorf vers Kribi), Adolf NGOSSO DIN (Ami et assistant de Douala Manga Bell), MBA ENAM (Maître à l'Ecole Presbytérienne d'Effoulan), ASSAKO NNA (Catéchiste vers Ebolowa), EDANDE MBITA, TETANG, KUM'A MBAPE, Timothy DIKA MPONDO AKWA, Ludwig MPONDO DIKA, KUVA LIKENYE, le Lamido de KALFU, Lamido de MINDIF, Le Chef de Yokadouma... Et j'en passe... Comment comprendre cet état des choses ? De toutes façons, chers lecteurs la compréhension n’est plus loin car l’équipe de votre blog fera une descente au septentrion pour des investigations méticuleuses à ce sujet.


Nous ne perdons pas espoir.

Aout 1914 - Aout 2024, ça fait très exactement 110 ans que de dignes fils du Cameroun se sont sacrifiés pour ce pays. Leurs dernières volontés en guise d’héritage consignées dans les livres d’histoires du monde et dont nous faisons la répétition ici :

"Vous pendez du sang innocent. Vous me tuez pour rien. Les conséquences seront bien plus importantes." Rudolf DOAUALA MANGA BELL, 1873 - 1914.

« Je n’ai pas peur de la mort. Tuez-moi mais vous n’aurez jamais le Cameroun » MEBENGA M’EBONO dit Martin Paul SAMBA 1832 - 1914.

Que ce soit ces deux là ou les autres, les pensées étaient dirigées vers la libéralisation de la nation du joug colonial. Même si cela semble après un siècle n’avoir pas réellement pris corps, nous ne perdons pas espoir. Car les actions se mènent et portent déjà pour certaines leurs fruits. La célébration du Tét’ékombo = le père de la nation, l’existence de la fondation Adolf NGOSSO DIN, reconnaissance par l’Allemagne du grand homme qu’a été Rudolf DOUALA MANGA BELL par la dénomination des rues à Berlin, l'entrée officielle du portrait de NGOSSO DIN au musée national, la médiation de cette épopée sanglante et d’autres, démontrent à priori que le sang de ces derniers n’a pas été versé pour une cause vaine. Par la médiation intense, nous souhaitons que les filles et les fils du pays prennent conscience de ce que l’héritage que nous ont légué ces Martyrs d’hier aux yeux de tous, et Héros de nos jours même seulement dans nos cœurs mérite une considération particulière. Car sans prise de conscience effective, il n’y aurait point de confiance en soi ; et sans véritable confiance en soi, il n’y aura guère d’affirmation de soi. Ils ne sont pas morts pour eux mais pour la nation! Ce serait donc un crime de pas nous souvenir de la raison de leur mort, ou pire encore de ne penser qu’a nous et aux nôtres au détriment de la nation. Peuple du Cameroun, Telle est la version de l’histoire et mériterait de ne pas être contester.

Bonne célébration du mois des Martyrs, nos Héros !


MBAP'A NTON'A NYAMSI NDIEH MBAPE

(+237) 652 26 60 78 / 699 79 81 44




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